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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:40
mort-va-si-bien.jpgPrésentation de l'éditeur: "Cher Monsieur Bryce, Hier soir, vous avez accédé à un site que vous n'étiez pas autorisé à visiter. Vous avez de nouveau essayé d'y accéder ce soir. Nous n'apprécions pas les visiteurs non sollicités. Si vous parlez à la police de ce que vous avez vu ou si vous essayez encore d'accéder à ce site, ce qui va arriver à votre ordinateur arrivera à votre femme, Kellie, à votre fils, Max, et à votre fille, Jessica. Regardez et réfléchissez bien. Vos amis de Scarab Productions". S'il avait eu le moindre soupçon de l'effet dévastateur qu'un CD, trouvé sur la banquette d'un train de banlieue, allait avoir sur sa vie, Tom Bryce l'aurait sans doute laissé là où il était...


"La mort leur va si bien" est le deuxième tome des aventures du commissaire Roy Grace.
J'ai lu et adoré l'année dernière le premier tome "Comme une tombe". Et depuis l'année dernière j'avais une envie folle de continuer la série mais sans vraiment trouver le temps, étant bien souvent noyer sous les nouveautés. Là, j'avoue, j'ai craqué et me suis lancé dedans.

Mon avis: Le premier constat que je peux faire à la fin de la lecture de ce deuxième roman, c'est qu'il est moins addictif que le premier. Attention! Je ne dis pas que c'est de la merde, loin de là!

Je m'explique: Peter James, prend son temps tout du long du livre. Il nous décrit les paysages à de nombreuses reprises, prend également le temps de s'attarder sur les différents personnages de son histoires et nous les décrits à la ride près. L'enquête met, elle un peu de temps avant de vraiment commencer, mais c'est une histoire assez fouillée, qui donne une vraie profondeur au livre. Tout nous est expliqué à la perfection, rien ne reste en suspend à la fin du livre.

Roy Grace, lui, doit encore faire avec la disparition de sa femme il y a maintenant 9 ans. Tenter de passer à autre chose. Une nouvelle femme? Possible... ;)
Il n'en oublie pas pour autant ses rendez-vous avec les voyants, même si cela lui cause de nombreux problèmes aux quotidien et dans son travail. Il doit aussi faire face à l'enquête qui piétine vraiment et aux fuites d'indices révélés dans la presse.
Et l'arrivée d'un "boulet" dans l'équipe ne va pas arranger les choses. Il devra donc faire équipe avec un raciste et homophobe doté d'un humour plus que douteux...

Il y a aussi Tom, ce père de famille qui se retrouve dans cette étrange affaire à cause d'un simple CD abandonné par un connard obèse (oui bah j'y peux rien c'est comme ça hein!) trouvé dans un train. Son couple a un peu de plomb dans l'aille tout comme son travail. Sa femme qui ne travaille pas, a un fort penchant pour la bouteille et les achats compulsif sur le net.

Comme bien souvent dans les romans Anglais, on y retrouve cette touche et cet humour so british qui fait mouche. Le livre se retrouve donc assaisonné par ci par là de petite touche d'humour qui ne rends la lecture que plus agréable.

Si le roman traine de la patte sur une bonne partie du livre, les 150 dernières pages, elle vont à 100 à l'heure. Le rythme est très speede et, franchement, ça fait du bien!
Je regrette une fin un peu trop spectaculaire digne d'un block buster sorti tout droit d'Hollywood.

Alors, même si le roman souffre d'un peu trop de longueurs, il n'en reste pas moins que c'est un bon roman, et un bon divertissement. Et c'est tout naturellement que je vais me faire les autres romans de Peter James et suivre ce Roy Grace qui est des plus attachant!
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Peter James - La mort leur va si bien - Éditions Pocket - 500 pages - 01/06/2010
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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 20:07
9782259213998FSPrésentation de l'éditeur:
"Deux écorchés vifs.
Deux rêves de seconde chance.
Un regard pour renaître...
Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des moeurs
après un grave accident.
Quand, dans le cadre d’une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Emu. Au point de croire de nouveau en l’avenir.
Mais il est aussi persuadé qu’elle est la pièce manquante, le pion à manipuler pour démasquer le psychopathe qu’il traque.
Et s’il se trompait ?
Le pire des monstres est parfois celui qui s’ignore, quand bien même il rêve
sa vie dans les yeux d’une poupée..."
Mon avis : Bon... à moi maintenant la tâche de parler de ce livre. Comme beaucoup le savent, j'ai aaadoré, adoré, adoré! Un vrai gros gros coup de coeur!
C'est bien jolie de dire ça mais c'est mieux d'expliquer le pourquoi du comment. Sauf que le livre est tellement... plein de surprises qu'il est très difficile d'en parler sans dévoiler trop de choses.
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Je vais commencer par parler de l'histoire, la vraie, pas celle de la quatrième de couverture qui ne révèle pas vraiment de quoi parle le livre.

Il y a tout d'abord Barbara. Jeune femme de 24 ans totalement effacée. Presque un meuble, un bruit de fond. Totalement introvertie, elle vit seule avec sa mère âgée et aveugle mais tyrannique. Barbara ne craint rien plus fort qu'elle.
Depuis toute petite elle porte une affection très forte aux poupées et encore aujourd'hui, avec son argent de poche, elle aime s'en acheter de temps en temps.
Aujourd'hui, alors qu'elle "fête" son diplôme d'esthéticienne (Là, c'est bien le seul problème du livre. Comment une telle jeune femme a bien pu se retrouver à faire ce métier... ? Mais bon, passons!) elle décide d'aller s'acheter une nouvelle poupée de porcelaine ainsi qu'une photo de son père. Père qu'elle n'a pas vue depuis sa "tendre" enfance.
Sur le chemin du retour c'est LE drame, probablement l'élément déclencheur du reste. Barbara se fait brutaliser et violer par un homme. Commence pour elle le début de sa folie. Sa poupée Sweet Doriane (oui c'est son nom) va prendre une place très importante dans sa vie. Elle donnera d’innombrable conseils à Barbara par la suite. Oui, car les poupée de Barbara lui parlent...
Alors qu'elle commence son travail dans l'institue de beauté, elle se fait forcément charrier à cause de son look, ou du moins son absence de look. Ses collègues un peu pestes décident de la renommer... Barbie. Bien vite Barbara deviendra Barbie aux yeux des autres sauf de sa mère.
Une femme totalement différente de ce qu'elle est vraiment. Maquillage et tenue à la mode, mais surtout une assurance comme jamais son autre "elle" n'en a fait preuve. Commence alors pour elle un jeu de séduction auprès de la gente masculine et très vite elle rentre dans le cercle infernal de la prostitution afin de se faire pas mal d'argent et espérer peut-être un jour être enfin libre de sa mère...
Mais Barbara, elle, croit fortement à l'amour... Barbie, n'a qu'une envie: se venger...!
Elle devra faire avec ses trous de mémoire et les voiles sur son enfance.

Mais Baraba n'est pas la seule dans ce livre. Il y a aussi Marc Percolès. Flic désabusé et mutilé. Il sort d'un congé après avoir été blessé. Pourquoi? Comment? Ça, vous l'apprendrez assez tôt en lisant le livre, et vous verrez que vous êtes loin de loin vérité.
L'homme a autant de cicatrices dans la tête et dans le coeur que sur son corps. Il n'est pas macho, non, plutôt Misogyne. Bref, un homme brisé. C'est lui qui sera mis sur l'enquête pour résoudre l'affaire des des hommes agréssés par une prostitué...

Le livre se lit à une vitesse incroyable. Je l'ai dévoré comme jamais en ce début d'année.
Les chapitres sont courts et donnent envie de toujours en savoir plus. L'écriture est très bonne et fluide, on glisse véritablement sur les mots. A de nombreuses reprises j'ai voulu arrêter la lecture pour noter des bouts de phrases, ou des paragraphes tant je les trouvai percutants et criant de vérité.
Le personnage de Barbara est attachant comme rarement. Je me suis presque senti proche d'elle, avec une envie de l'aider. Son profil psychologique est juste parfait. Jamais trop, jamais trop peu, on y croit!
Tout comme pour Marc Percolès, attachant tout autant que répugnant.
On assiste alors a une sorte de danse nuptiale entre deux être brisés et dangereux qui vont renaitre dans le regard de l'autre.
La poupée Sweet Doriane suivra partout sa "mère", Barbara-Barbie et devra survivre à ses sauts d'humeur. Tout comme Marthe, la mère de Barbara.
Le livre est empli de rebondissements et "surprises", autant pour nous que pour les personnages. Le scénario est autant imprévisible qu'intelligent !

Le livre bouscule les codes du thriller habituel et offre des moments à la foi tragiques, émouvants et horribles! On y trouve toute une palette d'émotions.
La (les) fin(s) du livre...  est Exactement comme je l'imaginais, MAIS en pire! En 10 fois pire!
Elle est comme le reste du livre, vraiment très bonne! Elle risque sûrement d'en bousculer plus d'un. Ingrid Desjours va au bout des choses et exploite entièrement et correctement son sujet! Elle n'a pas peur de faire peur ou de choquer, et bordel ce que ça fait du bien!

ddddd.jpgAlors, oui, "Sa vie dans les yeux d'une poupée" est un vrai gros gros gros coup de coeur pour moi!
Ingrid Desjours signe un roman atypique, sombre, cruel et glauque. Oui, mais pas que! C'est aussi une véritable histoire d'amour et un conte pour grands enfants ! On se jette dessus et vite..!!

J'aimerais en dire encore plus mais j'ai bien peur d'en révéler trop, alors je préfère m'arrêter là!

Enfin, je me dois de vous parler d'un film que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il me fais un tout petit peu penser à ce roman. Il est totalement méconnu mais mérite vraiment qu'on s'y attarde. Non, je ne veux pas parler de "Chucky", mais bel et bien de"MAY". Vous trouverez la bande annonce juste ICI !
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Ingrid Desjours - Sa vie dans les yeux d'une poupée - Éditions Plon - 338 pages - 21/03/13
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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 17:40
9782330016418-copie-1.jpgPrésentation de l'éditeur: Une nuit de décembre 1759, le corps sans vie d'une jeune fille est retrouvé sur la tombe glaciale d'un cimetière parisien. Pas de suspect, et pour seuls indices : une hostie noire, un crucifix et des empreintes de pas. Un panneau placardé sur la grille d'une autre cimetière donne le ton : «Interdit à Dieu d'entrer dans ce lieu». La tension est à son comble dans la capitale. Sartine, le lieutenant général de police, craint une résurgence des messes noires sous le règne du très contesté Louis XV.
Volnay, le commissaire aux morts étranges et son non moins étrange compagnon, le moine hérétique, se trouvent rapidement confrontés à des forces obscures et manipulatrices. Toujours aussi mal vu du pouvoir en place, sous la férule de Sartine plus méfiant que jamais, le duo d'enquêteurs ne pourra compter que sur lui-même pour démasquer les ordonnateurs du tiruel satanique.
"Messe noire" est le deuxième roman d'olivier Barde-Cabuçon. L'année dernière, Actes Sud avait publié "Casanova et la femme sans visage", première enquête de Volnay, commissaire aux morts étranges. Il sort ces jours-ci en poche chez Babel.

"Messe noire" est donc mon premier pas dans l'univers de l'auteur. Il n'est  donc pas forcément nécessaire de lire le premier pour comprendre celui-ci. Du moins, moi, cela ne m'a pas dérangé.
Alors qu'en règle générale, je mets 3/4 jours grand max pour lire un roman, ici j'en ai mis 5...
Alors, mauvais présage? Non, pas du tout!

Explication:  "Messe noire" est un roman d'atmosphère, c'est un des gros points fort du livre. L'ambiance y est très bien retranscrite tout le long de l'histoire. L'auteur ne loupe jamais une occasion de nous décrire les lieux, les gens qui se trouvent sur le chemin de nos deux héros. Ce Paris du XVIIIe sous Louis XV. Un Paris un peu crasseux, avec des ruelles pleines de mendiants et de merde. Un Paris ante-Révolution Française. Là encore c'est très bien détaillé. Le roman fourmille de détails sur le situation politique de Paris. La Religion tout comme le Roi sont au centre de tout. On craint Dieu autant que Louis XV. Les superstitions sont présentent de partout. Tout le monde à peur de l'inconnu et de ces "sorcières".
Et c'est surement en ça que j'ai mis 5 jours pour le lire. Un besoin de prendre mon temps, de véritablement déguster le livre et une certaine soif d'en apprendre un peu sur cette période que je ne connais que peu.

L'histoire en elle même reste assez classique quoi que bourrée de fausses pistes et de rebondissement assez inattendus toujours bien venue.
En plus de l'atmosphère le vrai "truc" de "Messe Noire", ce sont les personnages. Volnay et le Moine.
Volnay, lui, jeune commissaire aux morts étrange âgé de 25 ans. Grand et mince, plutôt bel homme (Rooh on dirait moi ;-) ). Il semble froid et distant de tout, surtout envers les femmes et l'amour. Il ne supporte ni Dieu, ni le Roi, il est une sorte d'Anarchiste de l'époque.
Le Moine, lui.. est assez banal et un peu âgé (bon, même s'il refuse qu'on le dise). Un peu défroqué, il a toujours un oeil pour les belles femmes. Et tout comme son acolyte, il ne supporte pas la Religion et encore moins Louix XV. Il a un passé un peu trouble qui explique pourquoi il est moine malgré son antipathie pour la Religion. Sa relation avec Volnay est aussi un peu trouble, mais très intéressante!

Tous deux sont mis sur cette enquête par Sartine, un homme autoritaire qui leur mettra la belle et jeune Hélène dans les pattes afin de résoudre cette affaire des plus étrange et qui semble faire frémir pas mal de monde dans la haute Bourgeoisie et particulièrement chez le Roi. L'ombres de La Brinvilliers et La Voisin ne sont pas bien loin.

Pour résumer: "Messe Noire" est un roman des plus agréable et devrait ravir les fans de polar historique, et satisfaire les autres!
C'est avec grand plaisir que je lirai le premier tome de Volnay

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Olivier Barde-Cabuçon - Messe Noire - Éditions Actes Sud - 360 pages - 6/03/13
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 19:23
-Hancock-Desordre-1.jpgPrésentation de l'éditeur: Sonia, la quarantaine, mène une vie confortable dans la jolie maison des bords de la Tamise où elle a grandi. Mais depuis que son mari, Greg, multiplie les déplacements professionnels à l’étranger et que leur fille Kit est partie à l’université, son existence lui pèse. Alors que Greg la presse de quitter Londres pour se rapprocher de lui, Sonia se sent incapable de quitter sa maison, décor d’une jeunesse pour laquelle elle éprouve la plus vive nostalgie. À l’heure du bilan, elle réalise en effet que son adolescence a été le seul moment vraiment heureux de son existence, celui où les émois et les sentiments ont été les plus forts et les plus purs. Aussi, lorsque Jez, 15 ans, le neveu d’une de ses amies, Helen, vient frapper à sa porte pour emprunter un disque, Sonia, prise d’une pulsion inexplicable, décide de ne plus le laisser partir. Elle se met alors à nourrir une étrange et inquiétante obsession pour la jeunesse de Jez, qu’elle tient séquestré.
Lorsque Helen signale la disparition du jeune garçon à la police, une enquête minutieuse commence, qui ne tarde pas à s’orienter vers un suspect inattendu.


 
L'histoire comme assez vite, dès les premières pages en fait. Pas vraiment de temps à perdre.
On fait directement connaissance avec Sonia, femme encore belle mais terriblement seule. Son mari, Neurochirurgien plus âgé qu'elle est tout le temps parti à droite ou à gauche pour donner des conférences. Leur Fille, Kit, âgée de 21 ans est partie de la maison et ne rentre que de temps en temps pour un week-end.
Sonia doit donc trouver de quoi occuper ses journées. Elle donne des cours de chant à des personnalités publiques directement chez elle, dans son studio de musique. Plusieurs fois par semaine elle rend visite à sa mère qui vit dans une maison de retraire non loin de là. L'ambiance entre les deux femmes est assez électrique.

Bien souvent, Sonia se laisse aller aux souvenirs et à la nostalgie de son adolescence. Elle nous raconte alors son histoire d'amour avec ce qui semble être son petit ami de l'époque, lors d'un été. Une histoire un peu étrange et un amour quelque peu brutal. Petit à petit on comprend que ce qui s'est passé cet été semble avoir des répercutions sur ce qui se passe aujourd'hui... On ne découvrira le vrai que bien plus tard, dans les toutes dernières pages.
C'est donc en début de soirée que Jez, le bellâtre de 15 ans arrive chez Sonia afin d'emprunter un Vinyle à son mari. Sonia, alors prise d'un coup de folie devant la beauté de Jez, décide de ne pas le laisser partir. Elle le veut pour elle. Elle seule. Commence alors un jeux malsain de séduction de mensonge ou la folie, peu à peu s'immisce.
Elle devrai faire face à des situations que jamais auparavant elle n'aurait imaginer. Se salir les mains quitte à sombrer définitivement.

De l'autre côté il y a Hélène, la tante de Jez. C'est elle qui avait la garde de l'ado pendant son séjour à Londres. Elle aussi est encore une belle femme et a un mari aimant. Mais ses deux fils sont loin d'être aussi parfait que Jez. Pour tromper son ennuie Hélène n'a rien trouvé de mieux que de boire du vin. Beaucoup de vin. De plus en plus de vin...
Quand sa soeur (la mère Jez) arrive de Paris après l'annonce de la disparition de son fils, on se rend vite compte que les deux femmes ne s'aiment pas beaucoup et qu'il est question de jalousie et de rivalité entre elles deux. L'intimité naissante entre son mari et sa soeur va rendre folle Hélène qui va sombrer encore plus dans l'alcool.

Le livre alterne tout du long entre le point de vue deux femmes, toute deux nous raconte leur quotidien, leur malaise, leurs envies et surtout leur désespoir!
La tension est présente du début à la fin et monte constamment sans vraiment en avoir l'air. L'ambiance est pesante et les personnages plutôt bien travaillé. Penny Hancock détail de manière réaliste les réactions  et la psychologie des uns et des autres lors de cette affaire. Il n'y a que peu de sang (voir pas du tout). C'est bien la folie de Sonia qui rend le livre intéressant. L'histoire en elle même est assez classique. C'est plus le fait de savoir jusqu'où cette femme peut aller pour assouvir ses désirs qui fait tourner les pages.
Les chapitres sont plutôt bien construits, de sorte qu'on tourne encore et encore les pages pour savoir la suite. Le livre enchaine les rebondissements et les révélations avec une certaine facilité, mais il n'y aura pas eu de vraies surprises pour moi.
La fin quand a elle est sympa aussi, plutôt bien faite également et tien la route.


Même si j'ai passé un moment assez agréable avec ce livre je reste un peu sur ma faim. J'aurais aimé que l'auteure travaille plus le côté "folie" de Sonia, y aille plus fort histoire de vraiment surprendre le lecteur plutôt que de se cantonner à une histoire grand public!
 
Bref, si vous avez aimé "Avant d'aller dormir", vous devriez vous y retrouver avec ce livre plutôt bien foutu mais si vous voulez de la folie pure vous risquez d'être déçu...!
Mais nul doute que ce livre figurera en bonne place parmi les meilleurs ventes dans quelques semaines !
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Penny Hancock - Désordre - Éditions Sonatine - 380 pages - Avril 2013
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 16:19
le-doux-venin-des-abeilles.jpgPrésentation de l'éditeur : "Aujourd’hui, c’est la veille de Noël. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Aujourd’hui, j’ai quinze ans. Aujourd’hui, j’ai enterré mes parents dans le jardin. Personne ne les regrettera". Après la mort brutale de leurs parents, Marnie, quinze ans, et sa petite soeur Nelly décident de poursuivre leur vie comme si de rien n’était, bien que chacune d’elle soupçonne l’autre de les avoir assassinés. Personne ne semble se douter de leur sort.
Excepté Lennie, l’homme qui vit dans la maison voisine. A force d’observer leurs faits et gestes, il finit par remarquer que les deux jeunes filles sont livrées à elles-mêmes, et les prend sous son aile. Au fil des mois, amis, voisins et autorités, sans compter le dealer du coin qui en a toujours après leur père, commencent à poser des questions. Et un mensonge en entraînant un autre, Marnie et Nelly s’embourbent dans une aventure qui pourrait leur coûter bien plus qu’elles ne peuvent payer.

Mon avis:  "Le doux venin des abeilles" n'est pas du tout, du tout un thriller ou un polar. A la limite, un roman noir... et encore. Pour moi c'est plus un roman. Tout simplement! Mais un bon roman!
Vous avez vu comme je suis de bonne humeur et que j'aime tout ou presque en ce moment?? C'est dingue ça! (Bon cela dit, j'attaque un sonatine, alors ça va sûrement changer...)

Le roman se lit vite, très vite bien qu'il fasse toute de même 360 pages. Mais c'est grâce aux chapitres courts, voir extra court. Ils vont d'une demie page à (grand max) 10 pages. Mais on est plus entre 3 et 4 pages par chapitres.
C'est un roman à trois voix. C'est Marnie, Nelly et Lennie qui nous racontent l'histoire.
Marnie a les chapitres les plus longs, c'est elle la plus bavarde, et indéniablement elle aussi la "chef". Nelly, elle, se contente de chapitre toujours très courts, une page voir, deux, mais rarement plus.
On suit le trio sur presque une année. Neuf mois exactement. Le livre est découpé en 5 parties. Hiver, printemps, été, automne et hiver.

Le roman commence peu de temps avant noël, directement avec "l'enterrement" des deux parents. C'est Marnie qui débute le livre. Alors âgée de 15 ans. Elle se présente, elle et ses parents et sa soeur. Elle nous parle aussi un peu de sa vie. Rapidement.
Jeune fille très douée en cours, mais qui ne bosse que rarement (elle n'en a pas besoin). Des projets d'avenir, elle n'en a pas vraiment non plus... Elle (sur)vit au jour le jour. Entre alcool, deal et sexe avec le premier homme gentil avec elle.
Nelly, elle, est plus sage. Plus jeune aussi. 12 ans, presque 13. On l'a dit "bizarre", presque Autiste. Pourtant il n'en ai rien. Juste une pré ado qui a du faire face à tout un tas de chose qu'elle ne devrait même pas connaître. Certes, elle parle de façon un peu aristocratique et mange ses corn-flakes avec du coca, mais bon... qui sommes nous pour juger?
Lennie... le voisin retraité à la sale réputation... Le pauvre à le malheur d'être homosexuel. Forcément c'est pas très bien vu. Lui, il se confie à Joseph, son regretté amant, mort il y a plusieurs années. C'est tout naturellement qu'il va prendre sous son aile les deux soeurs livrée à elles même après la mort (étrange?) de leurs parents. Lui, vit seul avec Bobby, son chien mal en point.

Tous trois vont assez vite s'adopter, se dompter. Un semblant d'amitié va se former au jour le jour. Lennie va cuisiner pour elles. Elles, vont être heureuses d'avoir enfin quelqu'un qui prend soin d'elles, qui leur fixe des limites. Mais ça ne va pas être de tout repos et leur insolence va devoir se payer.

Bien sûr la disparition des parents va poser tout un tas de problèmes et de questions. Ils doivent un bon paquet d'argent à leur dealer qui va tenter par pas mal de moyens de le récupérer. Les copines de Marnie vont se mêler à tout ça. Et aussi un invité surprise. Une personne dont Marnie et Nelly (mais aussi Lennie) se seraient bien passée. Elles devront dire adieu aux copines, à la musique, aux petits copains et bien sûr à l'innocence...

Le roman oscille entre plusieurs états. C'est à la fois drôle, tendre, mais tout aussi triste et noir. On assiste à la vie de tous ses personnages sans pouvoir faire grand chose pour eux. On aimerait les recadrer leur dire d'arrêter les conneries, mais la jeunesse n'en a que faire et les deux soeurs s'enfoncent encore et toujours plus profondément comme si le lendemain n'avait pas de sens pour elle...
J'avoue que la fin est celle que j'espérais... Enfin, une lueur d'espoir? Pas si sûr...
En tout cas je me suis vraiment beaucoup attaché à ce trio hors du commun.
Pas un coup de coeur, mais il n'empêche que j'ai kiffé ma race! Un vrai bon moment de lecture.  ____________________________________________________________________________________
Lisa O'Donnell - Le doux venin des abeilles - Éditions Michel Lafon - 360 pages - 14/02/2013
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 10:36
emergency-911.jpgPrésentation de l'éditeur: À Bulls Mouth, Texas, quand on fait le 911, on tombe directement sur le Bureau du shérif. Collé derrière le central, son adjoint Ian passe ses journées à jouer aux cartes sur l’écran de son ordinateur tout en répondant aux rares appels d’urgence. Il faut dire qu’il n’a plus du flic que l’uniforme. Il y a sept ans, sa fille Maggie a été kidnappée dans sa chambre. L’en - quête n’a rien donné et on n’a jamais retrouvé la moindre trace de la petite. Quelques mois plus tôt, elle a été déclarée morte. Depuis, Ian s’est mis à boire, sa femme l’a quitté et le shérif lui a retiré son arme de service.
Ce jour-là, il lui reste une heure à tirer quand il reçoit un coup de fil un peu spécial. “Je vous en prie, aidez-moi !” Ça fait sept ans qu’il n’a pas entendu sa voix, alors au début il ne la reconnaît pas. Pourtant c’est bien elle. Sa petite fille l’appelle au secours. Elle a réussi à s’échapper et à trouver une cabine téléphonique. Mais la conversation est brutalement écourtée. Son ravisseur vient de lui remettre la main dessus.
Il n’a à peu près rien : une description sommaire du kidnappeur et la localisation de la cabine, où un combiné doit se balancer au vent. Mais à peu près rien, c’est déjà quelque chose, et il ne laissera pas Maggie disparaître une seconde fois. Alors il prend son SIG Sauer, grimpe dans sa Mustang 1965 et part à sa recherche. Du Texas à la Californie, il enfile l’In ter - state 10 à tombeau ouvert sur la trace du monstre qui lui a volé sa vie.


Mon avis: La première chose qui me vient à l'esprit c'est : "bordel, en l'espace de deux mois, j'ai lu plus de ACTES SUD que dans toute l'année 2012, voir que dans toute ma vie".
Il est bien vrai qu'avant je n'étais pas très friand des "productions" de cette maisons d'éditions, mais en 2013, ils ont su me faire changer d'avis. "Emergency 911" est déjà le 4éme Actes noirs que je lis cette année !
L'histoire n'est pas sans rappeler justement un titre de chez eux... "Fleur de cimetière" de David Bell, (ma critique ici) Livre que j'ai aaaaaaaaaaadoré!
L'auteur commence direct. Première page, le coup de fil de la fille à son père. Pas de temps à perdre! Et perso ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. On fait tout de suite connaissance avec Ian Hunt, ce père de famille totalement perdu qui, depuis la disparition de sa fille il y a 7 ans, survit plus qu'il ne vit. Il passe ses journées derrière son bureau du 911 à jouer au solitaire sur son pc en attendant les rares coups de téléphone. Aujourd'hui c'est sa propre fille qui appelle. Le coup de téléphone va foutre la merde dans sa vie et va enfin lui donner un vraie raison de se bouger.

Le livre est un roman à 4 voix. De chapitre en chapitre on change de narrateur. Ce qui permet d'avoir un point de vue globale de l'histoire. Quand le chapitre d'un nouveau personnage commence, l'auteur revient quelques minutes avant la fin du chapitre précédent afin de nous montrer l'état d'esprit du personnage, de voir comment il fonctionne. On est tour à tour Ian Hunt, le flic, Diego, son adjoint, Maggie, la fille kidnappée, et Heny, le grand méchant.

Là, vous vous demandez pourquoi je vous donne le nom du mec qui a fait le coup ? Simplement parce qu'on apprend dès le début qui l'a fait. L'intrigue ne repose pas sur qui a fait le coup, mais bien sur la vengeance du père et sur la folie de Heny Dean.

Alors dès les 40 ou 50 premières pages on connait le nom du kidnappeur. Henry Dean donc, et sa femme Beatrice. On connait aussi leurs motivations et leur passé.
Je me suis moi-même demandé où l'auteur voulait nous emmener, je ne voyais pas vraiment comment il allait pouvoir tenir 330 pages alors qu'au bout de 50 ont sait déjà presque tout.
Hé bien simplement que pendant environs la moitié du livre, on suit l'affaire en cour. Le père et les flics cherchent un peu partout où peu bien être Maggie. Et alors que je ne m'y attendais pas trop (et tant mieux) le roman vire en véritable chasse à l'homme et au road movie. Le livre offre ici quelques passages assez crades et fournis en hémoglobine. Perso, je suis pour! :)

On s'enfonce peu à peu dans la noirceur de l'histoire et dans la folie de Dean, mais bel et bien aussi dans celle du père! Car c'est bien dans la folie pure qu'il sombre. (Un homme prêt à torturer un autre afin d'avoir un renseignement peut-il être sain d'esprit? Je ne crois pas...) On va les suivre parcourir en voiture des kilomètres et des kilomètres à travers le désert et la chaleur étouffante. Il y a tout de même par moment ici où là quelques longueurs lors de ces passages, mais rien de bien grave.

Les personnages sont tous bien "construits" et travailler.
On sent véritablement que Maggie, malgré ses 15 ans est restée une enfant, quelque chose s'est brisé en elle il y a 7 ans lors de son enlèvement.
Le femme de Heny, Béatrice, elle est aussi très très intéressante. C'est d'ailleurs dommage qu'elle ne prenne pas plus d'importance dans l'histoire...

La fin du livre est bonne et assez violente d'ailleurs, mais elle se termine d'un coup! Sèchement! J'aurais aimé qu'il y ai juste 2 ou 3 pages de plus histoire d'en apprendre d'avantage sur l'après... Mais là encore ce n'est pas grave et ça n'enlève rien à la qualité du livre.
Encore un (très) bon moment de lecture pour moi!
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Ryan David Jahn - Emergency 911 - Éditions Actes Sud - 330 pages - 13/02/2013
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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:55
9782207114247,0-1511267Présentation de l'éditeur: Abandonné par sa femme et leur jeune fils, John Moon vit dans une misérable caravane en lisière de la forêt, désabusé et aigri : son père, ruiné, a vendu la ferme, et depuis John survit de petit boulot en petit boulot.
Un jour, il part braconner et, croyant tirer sur un daim qui s'enfuit à travers les bois, il abat une jeune fille. C'est sa première faute, les autres suivront...
Pourtant, cette fois-ci, John ne se laissera pas faire.
Il se lance dans une fuite en avant désespérée, bien décidé à prouver à tous qu'il peut s'en sortir. Mais depuis quand les losers auraient-ils une seconde chance ?
Mon avis: Au vu de la claque que je me suis pris avec "Des noeuds d'acier" de Sandrine Collette, je me devais de lire le deuxième livre sorti en janvier dans la collection "sueurs froides". Je m'attendais à un livre de qualité similaire. A un nouveau choc...
Oui... bah...non. Je suis plus que partagé en ce qui concerne ce livre!


Dès le premier chapitre j'ai su que cette lecture n'allait pas m'apporter tout ce que j'attendais. L'écriture est bonne, mais je ne sais pas, j'ai un peu bloqué dessus. On se doute dès le depart que toute cette histoire ne pourra que mal se terminer.
Le personnage, John Moon est l'anti-héro par excellence. Il est limite pathétique. Rien de bien neuf de ce côté là. Un homme sans le sou, largué par sa femme et privé de son fils, il vit dans une caravane et survit grâce à de petits boulots et au braconnage...
L'intrigue... tout comme le personnage, pas bien révolutionnaire. John Moon, par erreur va tuer une jeune fille au lieu d'un cerf. Voler l'argent qu'elle avait en sa possession. Il va se voir entrainer dans une spirale infernale.
De chapitre en chapitre la noirceur augmente, le personnage s'enfonce de plus en plus dans son malheur. Il y a au début 2 ou 3 moments assez sympas, à la limite de la drôlerie, mais bien vite l'auteur oublie ça et perd totalement ce recul par rapport à l'histoire et à John. Il ne reste plus qu'à John Moon à s'enfoncer encore et encore. Pourtant, il ne semble pas plus inquiet ou pressé que ça. Il prend le temps de réfléchir à sa vie de longs moments... Prend le temps aussi de bien se bourrer la tronche, comme si rien n'avait d'importance. Du coup, ses agissements coupent un peu l'urgence de l'histoire.
D'un chapitre à l'autre, on retrouve un peu la même recette: toujours plus de problèmes et encore plus de noirceur. Au final, on ne fait que perdre tout intérêt pour l'histoire et tout sympathie pour John Moon. On attend qu'une chose: que le fin arrive. Elle arrive et est assez prévisible!

Une fois la dernière page refermée, un seul constat ce fait: l'histoire a un goût de déjà vu de nombreuses fois. Déjà vu... et en mieux! Dommage !

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Matthew F. Jones - Une semaine en enfer - Éditions DENOËL / Sueurs Froide - 250 pages - 17/01/2013
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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:43
Présentation de l'éditeur: «Plus tard, je me souviendrai de la nuit d'encre de son regard.
Mais pour l'heure en ce 1er juillet, l'impression s'estompe. Je suis happée tout entière par l'apparition qui, à l'autre bout de la piscine, vient de se matérialiser.
Celle de l'Arabe blond.»
Expatriée à Singapour dans un condo chic peuplé de Français, Elsa voudrait commencer un nouveau livre mais elle tourne en rond, écrasée par la chaleur et le désœuvrement. Sa vie change radicalement lorsque arrive Nessim, le nouveau Français de la résidence qu'elle baptise «l'Arabe blond». Il devient son amant jusqu'à sa mort, deux mois plus tard. Assassiné de plusieurs coups de couteau. Parce qu'elle était sa maîtresse, Elsa devient vite aux yeux de tous la principale suspecte. Elle ne doit son salut qu'à l'aide de Fely, sa maid Philippine. Mais le prix à payer sera élevé...

Mon avis:
Une fois de plus, je dois bien avouer que si je me suis penché sur ce livre, c'est parce que l'auteure sera présente lors des Quais du polar de Lyon en mars prochain...
C'est aussi un peu la couverture, qui m'a donné envie. L'histoire? J'avoue ne pas vraiment avoir jeter un oeil dessus, je suis partis à "l'aventure" les yeux fermés. Au final, est-ce que je le regrette?
Absolument pas! Un bon et grand moment de lecture !

L'histoire est simple: Celle d'Elsa, Française qui a suivit son mari Alexandre à Singapour et vit avec lui et leur fille, Louise âgée de 8 mois dans un condo (immeubles) avec tout un tas de couples Français, eux aussi expatriés. Elle occupe ses journées comme elle peut entre ragots, sieste devant la piscine, page blanche et ennuie! Mais tout va changer le jour ou va arriver Nessim, le bel Arabe blond...
Mais dans un endroit où tout le monde se connait et tout le monde voit tout, on ne peut pas faire ce que bon nous semble...

A dire vrai, je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai autant aimé ce livre. Tout ce que je sais, c'est que j'ai pris un réel plaisir lors de sa lecture. L'écriture est vraiment bonne, les chapitres courts nous font passer le livre à toute vitesse, l'intrigue sous forme de récit fait tourner les pages encore et encore.
Elsa Marpeau joue avec plaisir avec son lecteur. Alors qu'elle raconte un moment clé de l'histoire elle s'arrête et nous parle d'autre chose... un moment plus ancien de l'histoire. Une discution avec Nessim. Un fantasme de corps mort et décharné. La peau de l'Arabe blond lors de leurs ébats. Ou alors cette relation si particulière avec Fely, sa Maid... Personnage complexe et des plus intéressant. Elle arrive petite femme timide et violentée et se transforme en véritable ogresse imbue et manipulatrice!
Alors que le paquet de noeuds semble enfin se démêler un nouvel élément arrive et tout vole en éclat. Tout le monde devient coupable sous la plume d'Elsa Marpeau!
La chaleur de Singapour est étouffante pour les acteurs de cette histoire mais l'est tout autant pour le lecteur qui a envie de connaitre la fin! Fin qui est dès plus jouissive. L'auteur nous manipule jusqu'à la dernière page et on ne sait pas vraiment qui croire...
Un roman habile et addictif !

Mais méfiance quand c'est le suspect lui-même qui raconte l'histoire. Bien à lui de dire ce qu'il veut...
Bravo Miss Marpeau !
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Elsa Marpeau - L'expatriée - Éditions Gallimar/Série noire - 260 pages - 07/02/2013
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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 00:20
9782226245267-0-1538743.jpgPrésentation de l'éditeur: Une école. Un centre de détention psychiatrique. Entre les deux, un couloir souterrain...que les enfants franchissent régulièrement pour rendre visite à leur parent interné. Jan Hauger, qui a réussi à se faire embaucher au sein de ce dispositif expérimental étroitement surveillé ne rate pas une occasion d'être leur accompagnateur. Mais que cherche-t-il? Et que se passe-t-il réellement dans les sous-sols obscurs et labyrinthiques de la clinique?

Mon avis: "
Froid Mortel" est mon premier Johan Theorin. J'avoue qu'habituellement je passais mon chemin sans même lire de quoi parle ses livres. Parce que, oui, non, je ne suis pas un grand fan des auteurs Nordique. Mais là, le premier truc qui m'a fait me pencher dessus, c'est la couverture (ne jamais sous estimer le pouvoir d'une couverture! Jamais!) Et après, c'est bien entendu l'histoire qui m'a donné envie. Alors, hop c'est partie, me voilà dans mon premier Theorin.

La première chose que je remarque, c'est l'écriture. Belle et fluide. Un vrai plaisir. Puis l'atmosphère. Glaciale et tendue. La tension est permanente!
Le personnage principal, Jan est très vite attachant. On suit avec plaisir le quotidien de ce jeune homme qui semble un peu perdu. Perdu dans son passé et ses erreurs d'avant. Il tente ici de renouer avec une vie "normale" tout en voulant retrouver un bout de son passé.
Chaque soir il essaie de s'introduire un peu plus loin dans cet étrange hôpital qui semble retenir une personne chère aux yeux de Jan. Mais qui est-ce?
Tout en nous dévoilant le présent de ce personnage, Johan Theorin nous fait aussi découvrir son passé. Un passé pas si calme. Un chapitre sur quatre (environs) se déroule au "LYNX", première crèche où a travaillé Jan. Premier travail et premier dérapage. Oui, mais qu'a-t-il fait? La réponse se dévoile petit à petit mais le "pourquoi" ne sera donné qu'a la fin du livre. Mais Theorin nous en apprend aussi sur sa relation avec la personne qu'il tente d'approcher à l'intérieur de Sainte-Barge heuuu Sainte-Barbe...
Jan vit dans cette école aux côtés de personnes tout aussi - non pas étranges mais - suspectes. Entre mensonges, manipulations et non-dit !

Si Theorin prend son temps pour nous parler des personnages et pour planter l'histoire, il ne se retient pas pour la fin, et c'est assez dommage. Je la trouve un peu rapide. Elle aurait, je pense mérité d'être un chouilla plus poussée, plus détaillée. Mais cela n'enlève pas grand chose à la qualité du livre.

Au final, "Froid mortel", est un très bon moment de lecture, qui devrait plaire au plus grand nombre. C'est avec plaisir que je vais me pencher plus sérieusement sur le reste du travail de Mr Theorin.
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Johan Theorin - Froid Mortel - Éditions albin Michel - 442 pages - 30/01/2013

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 21:40
9782258099944_1_75.jpgPrésentation de l'éditeur: Un couple amoureux dans les eaux turquoise de l'île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil.
Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne au cauchemar. Quand Liane disparaît de l’hôtel, son mari, Martial Bellion, devient le suspect N°1. D'autant qu'il prend la fuite avec leur fille de 6 ans.
Barrages, hélicoptères... la course-poursuite est lancée au coeur de la population la plus métissée de la planète. Et si cette chasse à l'homme, ponctuée de cadavres, dissimulait la plus redoutable machination?

Mon avis: Avant de vous donner mon avis, il faut tout d'abord savoir que j'ai lu son précédent roman, "Un Avion Sans Elle". Roman, qui, vous le savez sûrement, croule sous les excellentes critiques. Oui, sauf que moi...bah je n'ai pas trouvé ce livre si exceptionnel que ça. Sympa, oui pourquoi pas. Long, très certainement! Alors, comme bien souvent je me suis dis que je ne lirai pas d'autres romans de cet auteur. Sauf que le monsieur est lui aussi invité aux quais du polar. "Ne Lâche Pas Ma Main" est peut-être l'occasion de me faire changer d'avis? Oui...mais non!

Il faut dire que plus le temps passe et plus je deviens difficile...
Michel Bussi a construit le roman de façon assez maligne. Chapitres courts et histoire chronomètrée presque à la minute. On suit l'histoire heure par heure, en temps réèl! Tout de suite, ça donne du rythme, pas vraiment le temps de s'ennuyer. On bouffe les pages à 100 à l'heure.
Là, ou il fait fort aussi, c'est dans la façon qu'il a de terminer ses chapitres. Toujours, ou presque par une révélation, ou tout du moins, par la découverte d'un indice, ou d'une nouvelle piste. La tension monte toujours avant de passer à un autre chapitre. Alors forcément, on termine le chapitre, on reste un peu sur notre fin, et on tourne les pages encore et encore afin de lire le suivant, pour savoir la suite.
L'écriture est bonne, là non plus je ne peux rien redire!
Ce que je repproche vraiment au roman, c'est le manque de surprise. Parce-que certes, les évènement arrivent chapitres après chapitres, mais sans jamais me surprende une seule fois. Les actions sont bien souvent prévisibles. Il nous balance tout un tas de fausses pistes histoire de nous faire visiter un peu La Réunion et nous donne par ci par là des infos sur la faune et la flore de l'île (il est pas sympa le Michel??)
Tout comme pour le précédent roman, l'histoire et l'intrigue sont bien ficelée, je ne peux rien dire là dessus, tout concorde une fois la dernière page passée. Mais bordel, ça manque de Rhum justement !! Le livre contient tous les éléments pour faire un polar, mais, il n'y a pas vraiment de surprise! Le livre se termine même avec l'inévitable Happy End !
Il me fait un peu penser par moment à Harlan Coben. Toujours efficace et bien ficelé, mais sans réel surprise, un peu fade. Vite lu, vite oublié....!

Alors pour conclure, il faut retenir que "Ne lâche pas ma main" est un roman efficace, qui risque de plaire au grand public, ses fans devraient aussi y trouver leur compte.
Alors, si vous avez envie d'un roman sympa histoire de changer d'air et de vous vider la tête, ce roman est fait pour vous. Mais si comme moi, vous êtes amateur de sensations fortes, vous risquez de ne pas vous y retrouver...

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Michel Bussi - Ne lâche pas ma main - Éditions Presse de la Cité - 375 pages - 07/03/2013

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